jeudi 2 juillet 2009

Reine contre reine

(c) Noela Duarte, 2009.

¡Hola!, Paris. La cité lumière. La belle. La très belle ville. Tes lumières que tout cache. La douleur. La solitude. L'anxiété. Le malheur. Mais toi, tu est belle. Sans doute. Tu sais? Moi, je vais te photographier, te réduire à deux dimensions, te voler ton masque. Tu vas voir, ma belle. Ça va être un duel. Reine contre reine. Sans pitié (en plus, tu n'en as jamais eu). Le rendez-vous est en septembre et j'aiguise mes ongles pour le combat. Tu as raison d'avoir peur.

Voici un souvenir de notre dernière rencontre.

Noela

3 commentaires:

  1. Cette fois c'est sûr! Noela, tu arrives à Paris début septembre. José Manuel me l'a dit. Je le sais et j'essaie de penser à autre chose. Aux accidents d'avion. À la crise en Iran. Au roman de Jon Bilbao que je suis en train de lire dont le protagoniste devient une nuée de mouches. Mais, à la fin, ma pensée revient sur toi. La première foi que je t'ai rencontrée nous étions à Sarajevo, quelques mois après la fin du siège, tu te souviens? Tu étais au milieu de l'avenue du Maréchal Tito et tu regardais l'angle de la rue Dolina. Un mur plein de trous, comme s'il avait une éruption cutanée. Ce sont des impacts de balles, m'avais-tu dit et, en désignant l'autre coté du fleuve, tu avais ajouté: le salaud que tirait était caché sur le bâtiment blanc en face de la bibliothèque universitaire. J'ai regardé le b‚bâtiment et puis je t'ai regardée, Noela. C'est à ce moment que j'ai su que je ne t'oublierai jamais. Et maintenant tu arrives et je ne sais pas quoi faire.

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  2. ...siempre tan dramatico, Danny. Mais je suis heureuse de savoir que tu es à Paris. Tu travailles encore pour le desk anglais de l'AFP? Je n'ai rien lu de toi depuis longtemps. Fais-moi un bisou et on se voit au pied du vieux Danton quand tu veux. Est-ce que Le comptoir de l'Odéon est toujours là?
    Et c'est quoi ce roman avec une histoire si dingue?

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  3. Un bon roman, Noela.
    Je rends visite à Danton tous les lundi. Je sais que tu n'aimes pas les rendez-vous formels, mais même le hasard, on peut le porter, n'est pas?

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